L’option militaire choisie par la Cédeao ne ferait peut-être pas peur au président Yahya Jammeh. Le président gambien prépare activement la riposte militaire, en cas d’attaque de la CEDEAO. Selon plusieurs grands médias sénégalais dont Senenews et Seneweb, Yahya Jammeh a sollicité le soutien des ex-mercenaires du Liberia et de la Sierra Léone pour faire face à la CEDEAO.
Selon toujours ces médias, les mercenaires sont estimés ente 300 et 400. Leur rémunération tournerait autour de 60.000 et 240.000 Fcfa par jour (100 et 400 dollars). Les mercenaires recrutés constituent des gardes du président qui seront prêts à le défendre. Yayha Jammeh ne ferait en effet plus confiance à son armé dont une partie a été désarmée par précaution.
Le 18 janvier prochain, le mandat du président sera à terme. C’est pourquoi la Cédeao attend investir Adama Barrow, l’opposant élu comme président, le 19 janvier prochain.
Rappelons que, le porte parole du président Buhari avait annoncé qu’une importante décision serait prise à Accra après l’investiture de Nana Akufo Addo, samedi dernier. Mais la réunion de la Cedeao d’Accra a accouché d’une souris, car les différents chefs d’Etat ont choisi l’option de la négociation.
La présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf qui avait conduit une mission avec trois autres présidents de la Cédeao, a, selon bénin monde infos, changé de position sur l’option militaire envisagée. La présidente libérienne préfère une transmission pacifique du pouvoir entre Yahya Jammeh et le président élu, Adama Barrow. Cette position est celle exprimée par plusieurs chefs d’états présents à l’investiture.
Notons que, le recours devant la cour suprême du parti gambien au pouvoir sur l’annulation de la présidentielle suit son cours. La cour suprême se prononce ce mardi. Mais beaucoup redoutent une décision en faveur de Yahya Jammeh, à qui tous les membres de la cour doivent leur nomination.
En attendant ce verdict, on apprend qu’un mini sommet des chefs d’Etat est à nouveau prévu à Abuja ce lundi, à la veille de la délibération de la cour suprême gambienne.
Afrikmag