24 heures après la sortie médiatique du collectif des journalistes grévistes du groupe de presse l’Indépendant-le démocrate exposant à la place publique le calvaire qu’ils traversent dans leur rédaction, ce Vendredi des responsables dudit groupe-médias ont apporté leur droit de réponse. Mamadou Dian Baldé, directeur des publications et Mamadou Aliou Diakité comptable, nient en bloc les propos du collectif, selon lesquels, il ya des arriérés de salaires de 6 mois et 3 ans non payés.
Pour les responsables du groupe de presse l’Indépendant/le démocrates, les journalistes dans leur point de presse jeudi, ont failli à la logique de leur métier. Celle-ci consiste à présenter les faits tels qu’ils sont. Alors les responsables eux, sont venus « rétablir les faits » tels qu’ils le croient normal dans ce contentieux.
« Ils ont quitté parce que le mois d’avril, nous étions le 08 mai y’avait pas eu de paie. Après le bouclage de l’indépendant, ils sont allés sans revenir. Un mois plus tard, ils ont adressé un mémo signé le 07 juin où ils ont même demandé à ce que le directeur de publications et les rédacteurs en chef soient plus responsabilisés.
Ils ont demandé le paiement d’arriérés c’est-à-dire avril qui devait être payé plus le mois de juin » a indiqué Mamadou Dian Baldé, directeur publications dudit groupe de presse.
Sans convaincre sur l’épineuse question d’arriéré de salaire, le comptable Mamadou Aliou Diakité renvoie l’ascenseur aux grévistes. « Parmi ces grévistes il ya certains qui ont encaissé des annonces ».
Le métier de journaliste est un sacerdoce. Donc les difficultés financières sont d’ordre général dans les organes de presse. Mais c’est le laxisme lié à la gestion de l’Indépendant/ le démocrate qui a du provoquer la présente crise.
La gestion de ce groupe de presse ne doit pas être liée à la personne de Aboubacar Sylla même s’il est actionnaire soutient le directeur de publication. Avant tout l’indépendant/ le démocrate sont une institution.
Toutefois, Dian Baldé privilégie la voix du dialogue pour une sortie de crise et la porte du groupe de presse est ouverte aux journalistes grévistes.
La Rédaction