La polémique continue d’enfler entre le Gouvernement et les partis de l’opposition ayant paraphé l’accord politique du 12 octobre, sur le projet de Loi portant modification du code électoral.
Alors que l’Opposition menace de claquer la porte du comité de suivi des accords et reprendre les manifestations, l’opposant Faya Milimono qui conteste le point 2 du contenu des conclusions du dialogue accuse ses pairs de s’être prêté à un jeu de chantage qui confisque les droits et libertés des populations.
« Lorsqu’on se prête à ces petits aménagements, on ouvre la voie à la confiscation de toutes les libertés, de tous les droits. Il aurait fallu que l’opposition reste ferme. Lorsqu’une autorité est en place, elle est obligée de respecter les lois. Lorsque l’autorité en place nous dit qu’il y a une raison pour laquelle une loi n’est pas applicable, montrons-lui la porte. Mais ne cédons jamais à ce chantage. Mais nos amis (de l’opposition républicaine) se sont prêtés à un jeu qui ouvre la voie à la confiscation des droits et libertés des populations », soutient le leader du Bloc Libéral.
« En ce nous concerne, nous gardons notre position et nous nous opposerons à toute tentative de confiscation de ces droits », promet l’opposant, tandis que « le jeu de chat et de la souri » continue entre le Gouvernement et l’opposition.
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