Le gouverneur de la Région Administrative (RA) de Labé, Sadou Keïta vient d’effectuer un séjour de travail à Linsan Saran, collectivité rurale située à 120Km du chef-lieu de la préfecture de Lélouma, dans le but de vérifier des allégations de coupe abusive de bois dans la Forêt classée de Nyalama, en raison d’un chargement de madriers par jour.
C’est un ressortissant du village, El hadj Ibrahima Nimaga installé à Conakry qui met en cause le sous-préfet de Linsan Saran, Modi Cellou Barry, le maire de la Commune Rurale (CR), El hadj Ibrahima Laho Bah et le préfet de Lélouma, N’fansoumane Touré.
Mais, sur le terrain, le préfet de Lélouma, N’fansoumane Touré a catégoriquement rejeté ces accusations portées contre les autorités locales.
«Il faut apporter les preuves suffisantes que nous sommes en train de faire effectivement de la coupe abusive du bois. Le gouverneur de région s’est donné la peine de venir voir sur le terrain et dans la forêt comment ça se passe», se défend-il.
Malheureusement, El hadj Ibrahima Nimaga n’a pas répondu à l’invitation du gouverneur de Labé qui lui demandait de venir sur le terrain pour montrer les preuves de ses accusations.
«Il faut qu’il y ait un débat plus ou moins contradictoire, mais sur le terrain et dans la forêt, pour qu’on puisse savoir où on est en train de couper abusivement le bois», a ajouté le préfet de Lélouma.
En attendant ce débat contradictoire, le gouverneur de la RA de Labé, Sadou Keïta a mis son séjour de 48 heures à profit, pour expliquer aux populations de Linsan Saran les enjeux de la protection de l’environnement en général et de la forêt classée de Nyalama en particulier.
AGP