Les violences n’ont pas encore fini de révéler tous leurs cortèges de malheur, en Côte d’Ivoire. Mercredi dernier, dans le village de Niamoin, sitiué à 70 km de Bouna et 20 km de Téhini, dans la région du Bounkani (Nord-Est), d’Abidjan, deux gendarmes et un soldat des FRCI, ont été tués dans un affrontement opposant populations et forces de l’ordre.
Selon les informations, ce sont les militaires en faction dans la ville qui ont ouvert le feu sur des gens, alors les gendarmes désignés pour aller voir les victimes à l’hôpital ont été lynchés.
Mais, cette version n’est pas celle que livrent les autorités locales. Selon eux, ce sont deux civils qui ont trouvé la mort après une altercation avec un élément des forces de sécurité le jour du marché Lobi. L’incident sera suivi d’une révolte des populations contre les forces de l’ordre à l’instar des évènements qui s’étaient déroulés à Katiola en octobre dernier.
Selon le site Koaci, qui dit ignorer les raisons de l’altercation, « un lobi et un militaire en seraient venus aux mains avant que ce dernier, lynché, tue, dans sa défense, deux civils et aille trouver refuge au poste de gendarmerie de la ville ».
Le militaire dans un état grave avait été envoyé chez le roi lobi par ses collègues. Arrivé au domicile royal, le roi a conseillé aux deux autres gendarmes accompagnateurs du blessé, de le conduire vers un dispensaire pour des soins. Et c’est sur le chemin du dispensaire qu’ils ont été pris à parti par la foule en colère, une sorte de vindicte populaire jusqu’à ce que mort s’en suive.
Afrikmag