L’Association guinéenne des assistantes sociales (AGUIAS) a animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes de Coléah mardi 02 novembre 2016 pour expliquer l’importance du numéro vert 116 dans la lutte contre les violences basées sur le genre y compris les M.G.F (mutilations génitales féminines).
Dans son allocution, la présidente de l’AGUIAS, Hadja Aissatou BARRY sa structure qui est une organisation non gouvernementale composée de 17 femmes a été créée en 1999 dont son objectif est d’assurer la prise en charge psychosociale des personnes en situation difficile, particulièrement les femmes et les enfants.
Aussi, assurer leur insertion ou réinsertion scolaire et socio professionnelle en vue de les tirer de la mendicité, et de le orienter vers une activité pouvant favoriser leur autonomisation.
Selon elle, l’AGUIAS compte aujourd’hui 18 antennes, 25 salariés, plus 90 bénévoles et contractuels.
Plus loin, elle dire que l’AGUIAS a réalisé un certain nombre d’activités dans les domaines variés notamment, la mise en place d’une clinique légale comprenant : un centre d’écoute, une maison sécurisée et un centre d’accueil pour les enfants orphelins et abandonnés. La mise en place d’un numéro vert sur lequel la population peut appeler gratuitement sur tous les réseaux pour dénoncer toutes les formes de violences ou traite dont sont victimes les femmes et les enfants en Guinée.
Les numéros verts sont juste une ligne d’assistance aux enfants et femmes victimes : il est mis à la disposition de toute la population pour permettre et dénoncer les cas de viol basé sur le genre y compris sur les mutilations féminines, dans la confidentialité. Le premier cas de mutilation féminine basée sur le genre et qui à été identifié jugé et condamné grâce à ce numéro vert. Explique la présidente
Aboubacar Sylla