A quelques heures des résultats provisoires, on apprend que Ali Bongo n’a pas l’intention de quitter le pouvoir. Et selon Dakarmidi, ses hommes l’auraient dissuadé de partir, car les enjeux derrière sa chute sont énormes. “Le peuple souverain en décidera le moment opportun“, lui aurait signifié Jean Ping, suite à une demande de Bongo fils d’une garantie, après sa chute.
Ainsi, au bord du gouffre, Ali Bongo aurait eu 17 tête-à-tête avec son ministre de l’intérieur, et échangé 12 fois avec la présidente de la cour constitutionnelle Marie-Madeleine Mborantsuo, en charge de livrer les résultats officiels une fois que le ministère de l’intérieur aura proclamé les premiers résultats, et ce, en deux (2) heures seulement.
Et suite aux achats de consciences, tant décriés par son adversaire, les sondages tourneraient en défaveur de Bongo-fils. Car, plus de 60% dit non à Bongo et à son système dont le cerveau dévastateur n’est autre que Maixent Accrombessi, “patron” de Seydou Kane.
Ali Bongo sera-t-il plus intelligent que Gbagbo, aura-t-il la grandeur d’Abdou Diouf ou de Wade? Où simplement, a-t-il l’intention de mettre chaos le Gabon, à feu et à sang? Se demandent nos confrères. Et selon des indiscrétions, l’Elysée, suit de très près le dossier du Gabon. Le Quai d’Orsay n’est pas non plus resté silencieux, officiellement, il appelle à la retenue des uns et des autres, et officieusement, demande à Ali de renoncer à son putsch électoral.