Alors que le Chef de file de l’Opposition guinéenne, dénonce le remplacement des représentants de son parti (UFDG) dans les commissions électorales communales indépendantes (CECI) de Conakry, par ceux du PEDN et de l’UFR, le parti dirigé par Sidya Touré, haut représentant du Chef de l’Etat, réplique en précisant qu’elle n’a pris la place de personne.
« Les accords ont dit de maintenir les démembrements comme tel jusqu’au changement de la CENI nationale, maintenant qu’il n’y a eu pas ça, l’UFR maintient les places qu’elle avait avant. Je ne vois pas pourquoi tous les jours, on est obligé d’expliquer ça. Nous n’avons pris la place de personne. Nous restons à notre position initiale. En tant que troisième force politique du pays, on a le droit de rester à notre position. Nous n’avons pas honte de dire que nous sommes UFR et que nous participerons aux élections en tant qu’UFR », a répondu Baydi Aribot secrétaire exécutif de l’UFR, lors d’un entretien avec un journaliste de notre rédaction.
« La CENI a exclu l’UFDG de l’exécutif de ses démembrements à Conakry, en les faisant remplacer par des partis comme l’UFR, le PEDN, qui ne sont plus de l’opposition républicaine », a déploré ce lundi 8 août 2016 le porte-parole de l’Opposition, Aboubacar Sylla.
Pour le député de Kaloum, cette polémique n’a pas raison d’être dans le contexte actuel. Selon lui, L’UFDG tout comme le PEDN ou l’UFR, sont des partis politiques légalement constitués. Les partis politiques qui participent aux élections ont le droit d’avoir des représentants dans les démembrements, précise le parlementaire.
« Encore une fois, l’UFR ne se cache pas derrière un groupe de partis. Les élections ne concernent pas non plus un groupe de partis. Je ne comprends pas pourquoi on veut toujours mettre le nom de l’opposition ou celui de la mouvance devant, alors que le problème, est ailleurs. Ceux qui participent aux élections ont le droit d’être nommés aux démembrements pareilles », explique-t-il.
Africaguinée.com