De fait, il faut être d’une mauvaise foi évidente, pour ne pas reconnaitre que notre football a tant souffert à cause de certaines tracasseries liées à l’attitude irresponsable et mercantiliste de certains haut décideurs de notre football. Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne de comprendre que le choix de M. Lapé Bangoura pour diriger les destinés du football guinéen, a fait couler beaucoup d’encre et de salive au sein des mordus du sport roi.
Nombreux sont ceux qui émettent un désespoir dans ce choix dans la mesure où le fameux sélectionneur national a été incapable de faire qualifier notre équipe devant une petite nation de football qu’est le Swaziland. Pourtant, Ils étaient nombreux à postuler pour ce poste. Mais finalement, on ne sait par quelle magie, le choix du comité de normalisation a fini par tomber sur Lapé Bangoura. Un entraineur qui a d’ailleurs montré ses limites en incarnant son manque d’expérience, son incompétence et son inefficacité dans l’exercice de cette noble responsabilité qui lui avait été confié après la démission du Français Luis Fernandez. L’espoir tant souhaité par de milliers de fans du foot guinéen, a fini par accoucher un désespoir total en leur sein.
L’on se rappelle bien du fameux contrat de Luis Fernandez qui touchait un montant 50 mille Euro chaque mois, et qui n’avait finalement rien apporté dans le cadre de l’harmonisation et la qualification du football de notre pays. Un coach qui n’a jamais accepté d’être à l’intérieur du pays pour pouvoir détecter les talents au sein de nos clubs nationaux sensés relever le défi en matière du football en Guinée. L’ex président limogé de la Féguifoot, Super V, n’était-il pas accusé par beaucoup d’observateurs de faire un arrangement à but lucratif avec Luis ? D’où les raisons du choix de celui-ci comme entraineur national de Guinée. Un deuxième échec qui pourrait encore être le pire d’ailleurs pour l’avenir de notre football, c’est bien le fait que le Comité de Normalisation a été incapable d’imposer à Lapé Bangoura de pouvoir impérativement gagner un match crucial que le Syli national de Guinée devrait livrer avec le Swaziland pour se qualifier à la prochaine Coupe d’Afrique ; prévue au Gabon en 2017.
Il est vrai que tous les meilleurs entraineurs au monde se reconnaissent dans les situations difficiles et critiques. Mais très malheureusement, Lapé Bangoura, le nouveau coach du Syli de Guinée et son Comité de normalisation incompétent ont voué l’espoir de toute une nation à un échec cuisant en étant incapables de battre cette équipe de Swaziland, l’une des équipes de foot africain moins pertinente. Alors, il serait très sérieux de savoir aujourd’hui, qu’entre Lapé Bangoura et le Comité de Normalisation qui aurait arrangé qui et qui a causé quoi dans cette affaire de sélectionneur national de Guinée. Quoi qu’il en soit, selon une source digne de foi, le choix de Lapé Bangoura n’est pas seulement fortuit.
A en croire aux mauvaises langues, il parait qu’il serait retenu à cause des espèces sonnantes et trébuchantes. ‘’Céder une partie de son salaire au bénéfice du fameux Comité de Normalisation du football guinéen’’, racontent-elles. Une pratique qui n’est pas cependant étrangère en Guinée. Car tout bon guinéen honnête peut témoigner que la plupart de nos responsables choisis afin de relever un défi majeur, serait une opportunité à saisir pour remplir leurs poches au détriment de l’intérêt général. C’est donc, un panel de défi qui est lancé à Mohamed Lamine Nabé, président du fameux Comité de Normalisation, Ahmadou Tham Camara, son vice-président et leur fameux entraineur national Lapé Bangoura. Un personnage, dit-on, qui serait un spécialiste des arrangements à but lucratif de pouvoir prouver que le choix porter sur sa personne n’est pas seulement pour avoir de l’argent et s’enrichir sur le dos du contribuable guinéen, mais bien pour le bien être de notre football.
Affaire à suivre…
Source : le journal la Riposte (Guinée-Conakry)