C’est au cours d’un point de presse anime, lundi 7 mars 2016 à Conakry, que Le bureau d’Afro baromètre en Guinée, à présenter les résultats d’enquêtes menées au cours de l’année 2013-2015. Cette conférence était basée sur laPrésentation des résultats des enquêtes sur, la pauvreté vécue en Guinée ; l’acceptation des différences sociales et l’intérêt des guinéens pour les affaires politiques.
Dans ses explications, le président à ‘abord remercier la presse guinéen avant de précisé que la proportion de Guinée qui déclarent avoir manqué de médicaments ou de soins médicaux a connu une baisse importante, passant de 75% en 2013 à 60% en 2015. La même tendance s’observe quant au manque de nourriture suffisante pour manger à sa faim, de 62% en 2013 à 54% en 2015. Néanmoins, la majorité des guinéens rapportent avoir manqué des premières nécessités au moins une fois. Il s’agit de combustibles pour la cuisson des repas, eau potable, nourriture suffisante pour manger à sa faim, médicaments ou soins médicaux ou argent.
Les résultats de ces enquêtes, annonce-t-il, ont permis de savoir que, près de six guinéens sur 10 décrivent « très mal » leurs conditions de vie actuelle. Aussi, la majorité des guinéens ont manqué, au moins une fois au cours des 12 mois précédents l’enquête, de nourriture (54%), d’eau potable (62%), de soins médicaux (60%), et de l’argent (93%). Cela, malgré des baisses importantes en 2015. Enfin, les femmes (47%) sont les plus nombreuses, en termes de pourcentage, à qualifier de pires leurs conditions de vie, contre 36% chez les hommes.
Aboubacar Sylla