Les populations de la Commune Urbaine (CU) de Pita vivent dans l’inquiétude depuis la semaine dernière, à cause de deux cas de crimes enregistrés dans leur localité, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.
Le premier cas de crime a eu lieu mardi, 16 février, aux environs de 11heures TU. Ce jour-là, Mme Fatoumata Binta Bah, âgée de 52 ans, mariée et mère de 05 enfants, était dans son jardin potager aménagé sur les rives d’un marigot non loin de Hafia Bowi, secteur où elle habite. Pendant qu’elle récoltait les produits destinés à la vente, elle est brusquement agressée par un ou plusieurs inconnus. Les traces de la lutte ont prouvé que la victime a longtemps lutté avant de succomber. Et ce n’est qu’aux environs de 14heures TU que son corps sans vie a été retrouvé.
Le second cas de crime est survenu jeudi, 18 février aux environs de 04 heures TU. Mamadou Malal Baldé, en service à Conakry, est informé du décès de son père. Il n’y a pas de transport public à cause de la grève générale déclenchée par les centrales syndicales (CNTG-USTG). Pour pouvoir se rendre à Tougué, il emprunte une moto qu’il pilote lui-même. Arrivé très fatigué à Pita aux environs de 04 heures, il se décide un petit repos avant de continuer. A la recherche d’un hôtel, il rencontre des bandits présumés qui l’agressent, le dépouillent de tous ses avoirs et s’emparent même de sa moto.
Les services de Police de Pita sont à la recherche de ces présumés malfrats, mais jusqu’ici, aucun témoignage de la part des citoyens n’est encore recueilli en vue d’aider les enquêtes.
AGP