Un présumé faussaire vient de tomber dans les filets des services de Sécurité de la République de Guinée. D’origine tchadienne, Allaramadji Djéringa, est entré dans ce pays en 2008, dans le cadre du développement communautaire. Et depuis, il s’est établi en créant cinq (5) ONG, un bureau d’études d’appui aux initiatives locales du développement et un cabinet international.
Ces initiatives ont fait de M. Djéringa un consultant international où il collabore avec des ONG internationales sous le label desquelles, il aurait envoyé plusieurs personnes dans différents pays européens et américains pour des formations, dit-il.
«Des enquêtes menées autour du présumé fugitif par l’Office National de Lutte contre le Crime Organisé ont révélé une transposition de documents officiels guinéens, entre autres, des cartes d’identité nationales sur lesquelles des noms guinéens sont attribués aux étrangers, des passeports, même diplomatiques, des permis de conduire et des visas d’entrée», a expliqué le directeur de l’Office de Lutte contre le Crime Organisé, Commissaire Sadou Diallo.
Niant les faits, le sujet tchadien a indiqué, que «les documents appartiennent à ses collaborateurs guinéens qui viennent demander ses services».
Cette infraction qualifiée par les services de sécurité, d’organisation d’immigration clandestine, relance la problématique sur le trafic de visa en Afrique.
Pour la vigilance, la responsabilité des élus locaux, notamment les chefs de quartiers, a été sollicitée par le secrétaire général à la Présidence chargé des Services Spéciaux de Lutte contre la Drogue et le Crime Organisé, Colonel Moussa Tiégboro Camara.
AGP