Le Syndicat des professionnels de la presse en Guinée (SPPG) a animé, jeudi 17 décembre à Conakry, une conférence de presse pour faire le bilan de ses activités sur le terrain.
Dans son intervention, Sidi Diallo, le Secrétaire général du SPPG, a fait savoir que sur trente radios consultées (à Conakry et à l’intérieur du pays), seules onze paient leurs travailleurs le salaire minimum, le SMIG. Trois de ces trente seulement ont signé des contrats avec leurs employés, alors que deux radios sur trente ont inscrit leurs employés au niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Une situation que dénonce le syndicat, puisque c’est « contraire au code du travail. »
« Pour nous le dialogue, c’est la première phase. Il faut passer par le dialogue avec ces patrons des médias leur demandant de respecter le code du travail concernant le contrat de travail, le SMIG et l’assurance. Pour toute personne qui doit créer une entreprise, il est normal de respecter ces trois points», a souligné M. Sidi Diallo, avant d’ajouter que sa structure a déjà initié une pétition pour le respect de ces trois points, qui sera soumise à tous les journalistes, avant de l’envoyer à la Présidence de la République, à la Haute Autorité de la Communication (HAC) et au ministère de la Communication.
Parlant des activités, le Secrétaire général du SPPG affirme qu’ils sont en train de mener des démarches pour s’affilier à une organisation syndicale afin de pouvoir bien défendre les intérêts des journalistes.
Il faut préciser que cette enquête n’a concerné que les radios.
mediaguinee