La réforme de la justice a échoué, les juges de paix continuent leurs pratiques nuisibles aux populations, le droit de l’homme est bafoué, l’argent a fini par emporté la conscience des chefs jusque dans les districts du pays. C’est le cas de Oumar Diallo, juge d’instruction et Moussa 2 Diallo, commandant de la gendarmerie départementale tous à Kindia. Deux hommes qui ont attisé le feu par le biais de la zizanie dit-on. Lisez….
Les raisons des emprisonnements…
Momo Gomba soumah âgé de 67 ans, un agriculteur à Gomba (Kindia) explique : « Nous sommes agriculteurs, nous cultivons le riz, le manioc, le fonio. Ce sont les bœufs qui ont brouté et ont tout détruit nos cultures. Dès que l’acte là s’est fait, nous nous sommes dirigés vers notre chef de district de Gomba. Le chef de district nous ont répondu qu’il ne peut rien trancher d’abord, il faut que nous attrapons les bœufs et les ramener vers eux pour réellement connaitre les propriétaires de bœufs, ce que nous avons fait en ramenant des œufs rattrapés, il nous a dit d’attendre. Nous avons attendu durant des mois, il n’y avait pas de suite favorable. Ensuite, nous nous sommes rendus chez le sous-préfet de Kolèntèn. Ils nous ont dit aussi d’attendre.
Entre temps, nous constatons que ce sont nos membres qu’ils prennent pour les emprisonner, ils nous ont jugé à Kindia, mais nous n’avons jamais vu des gens qui ont porté plainte contre nous. C’est le juge d’Instruction de Kindia Oumar Diallo qui nous ont jugé et c’est lui qui est en train d’attraper les gens illégalement. Ce juge a attrapé beaucoup de personnes pour les emprisonner, et, maintenant ce sont les populations qui s’opposent à cette pratique du juge.
Momo Gomba Soumah, continue : « Moi, je suis agriculteur. Actuellement j’ai mes parents en prison à la maison centrale de Kaloum. Ces personnes ont été prises à Kindia, ils sont au nombre de 6 personnes y compris moi. Moi, même j’ai fait des mois à la maison centrale »
Nous demandons le président de la République de nous aider pour la libération de nos parents, car actuellement nos champs sont vides, il n’ya personne pour les travailler.
L’affairisme des Autorités judiciaires, militaires et administratives
Oumar Diallo, juge d’Instruction et le commandant de la Gendarmerie départementale, Moussa 2 Diallo et ont mis l’huile du feu en favorisant la zizanie dit-on ! Dans le conflit entre agricultures et éleveurs à Gomba (Kindia), ceux qui sont victimes des dégâts causés par les bœufs dans leurs champs, par la complicité de ces deux cadres se sont retrouvés immédiatement en prison à la maison centrale de Conakry. Comme le témoigne une des victimes Alhassane Camara , agriculteur à Gomba (Kindia), «ce qui nous inquiète, c’est que les propriétaires de bœufs sont partis à seydouyah, ils sont allés tirer sur deux personnes de nous. Maintenant dans ces tirs sur nos hommes, les gens qui ont été pris sont aujourd’hui en liberté par la mafia de Moussa 2 Diallo , commandant de la gendarmerie départementale de Kindia ».
Et il a continué : « Nous sommes à Conakry actuellement par ce que les membres de nos familles sont en prison. Nous passons des journées sans rien manger ».Ce sont des bœufs qui ont brouté nos cultures, on a reçu l’instruction du chef de district de les attraper, ce que nous avons fait et aujourd’hui, on nous prend pour nous déporter à la sureté de Conakry. Tout ceci, est la complicité du juge d’Instruction Oumar Diallo qui favorise son ethnie. Il a emprisonné toutes les victimes en les considérant de voleurs de bœufs ».
Nos parents vieillards sont en prison à la maison centrale, nous demandons humblement leur liberté.
Selon Madame Bountou Camara, femme agriculteur à Barinkhatia (Kindia), une autre victime : « Huit (8) femmes nues ont été attrapées par les gendarmes pour la prison de la maison centrale de conakry. Actuellement, nos parents croupissent en prison à Kaloum. Les bras valides n’ont pas aussi épargné le scénario. Actuellement, ils sont tous en prison à la sureté de Conakry.
Elle dira ensuite : “Nous sommes empêchées par les éleveurs dans nos travaux champêtres. Les bœufs viennent brouter nos cultures. Et, un matin nous avons vu deux pik-up remplis de 22 gendarmes pour nous déporter en prison à la maison centrale de Conakry’’. Dit-elle avec des larmes aux yeux.
Nous demandons à l’Etat de la libération de nos parents détenus à la maison centrale de Conakry.
Joint au téléphone pour équilibrer l’information, Oumar Diallo le juge d’instruction de Kindia dira qu’il a fini son travail depuis, il ya de cela 3 mois. Et qu’il y a eu aussi des condamnations.
Alsény FADIGA 656 04 11 26.
.