Conakry le 10 Octobre 2015 – Initié par le Ministre de la Justice, Garde des sceaux Monsieur Cheick Sako, ce point de presse était axé sur six points prioritaires:
– l’Affaire Koundara
– l’Affaire Beyla
– l’Affaire Mamou
– l’Affaire Jean Dougo Guilavogui
– l’Affaire N’zérékoré
– Et Amnesty internationale.
A l’entame de ses propos, le Garde des sceaux, insistera sur le rôle de la presse en période électorale. Cheick Sako demandera aux hommes de médias d’exercer leur métier dans les règles de l’art sans avoir de cliché politique. Il rassurera également de l’indépendance, l’impartialité, et l’intégrité de la magistrature dans le ces dossiers.
Développant l’affaire des 35 personnes interpellés à Koundara, puis déféré à Boké, le Ministre Cheick Sako précisera qu’ils ont été entendus avant et la procédure a été respectée. Au passage, le Ministre a expliqué que ces personnes ont été interpellées suite aux bagarres entre deux camps (UFDG et RPG). Les chefs d’accusation retenus contre eux sont: incendies volontaires, destruction de biens privés, coups et blessures volontaires. Un pool de magistrats est sur ce dossier pour faire toute la lumière dit le Ministre de la Justice. Dans ce dossier, Me Cheick Sako a déclaré que les faits n’ont rien de politique mais plutôt de droit commun: « Contrairement à ce ce qui a été dit, la justice n’a pas fait de parti pris ». Me Cheick Sako a démenti cette information. Car selon lui, « si la Justice laisse passer ce dossier, il ne sert à rien de parler d’Etat de droit. Les avocats feront leur travail ».
Dans cette affaire, le Ministre a indiqué que sur 35 personnes interpellées, des instructions ont été données pour libérer sur contrôle judiciaire les personnes malades. Comme pour dire que la justice Guinéenne tient compte de l’humilité.
S’agissant de l’affaire Beyla, le Ministre soulignera que cette affaire passe inaperçue, mais elle est grave d’autant qu’il y à eu 3 mort, des maisons calcinés, et des coups mortels. Sur ce dossier le Ministre dira que les interpellés sont du RPG Arc-en-ciel et répondront de leurs actes.
Quant au dossier Mamou, Me Ckeick Sako a déclaré que cette affaire est moins grave. » Les violences survenues le 3 octobre ont fait 6 blessés, et 8 personnes sont interpellés sur cette affaire » dira-t-il.
Abordant l’affaire Jean Dougo Guilavogui, le S/G du syndicat national des militaires retraités et veuves de Guinée en détention à la maison centrale de Conakry, Me Sako a rappelé qu’il est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Là dessus, il a demandé aux avocats qu’ils fassent leur travail, car souligne-t-il avec assurance « la justice elle fera la sienne et en tirera les conséquences ».
Parlant de l’affaire N’zérékoré, le ministre Sako dira que des stocks d’armes ont été saisis dans cette localité et les personnes arrêtées sont sous mandat de dépôt. Sur ce dernier point, Me Cheick Sako a fustigé le comportement de certaines Organisations non gouvernementales (ONG) telle que Amnesty International. Répondant à cette ONG qui a tenu des propos pas conformes à la vérité, le Ministre de la Justice a recommandé à cette organisation internationale de recouper les informations et d’aller à la source s’agissant des procédures judiciaires. Il a aussi rappelé que pour une question de légalité, les ONG qui sont allées à Boké, ne pouvaient pas rencontrer n’importe comment les personnes déférées tout en précisant que le parallélisme des formes doit être respecté aussi par Amnesty International qui par ailleurs fait un bon boulot dans d’autres pays. De ce point de vue, le Ministre a exhorté cette ONG de faire de même en Guinée, en respectant les guinéens et en faisant confiance à la justice guinéenne.
Pour terminer, Me Sako a appelé la classe politique à faire preuve de responsabilité et à l’apaisement pour une Guinée meilleure.
La Cellule de Communication du Gouvernement