Une semaine après le drame du Hajj à La Mecque, les autorités iraniennes ont revu à la hausse le bilan des victimes, qui dépasse désormais les 460 personnes pour l’Iran uniquement.
Depuis plusieurs jours, les responsables iraniens avaient préparé la population en affirmant qu’il y avait peu de chances qu’il y ait des survivants parmi les pèlerins disparus. Désormais, le bilan des victimes atteint 464 morts. Il pourrait encore augmenter car la plupart des disparus sont probablement morts. Selon les autorités iraniennes, a bousculade du 24 septembre a fait plus de 4 000 morts parmi tous les pèlerins de différentes nationalités.
Téhéran a violemment protesté contre l’attitude des responsables saoudiens, notamment pour aider les blessés. Et Téhéran exige le rapatriement des corps des victimes, ce que Riyad a finalement accepté après les menaces du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.
Contrairement à l’Iran, les autres pays musulmans ont accepté que les corps de leurs pèlerins soient enterrés en Arabie saoudite. Parmi les disparus et les morts, il y a plusieurs officiels iraniens, notamment l’ex-ambassadeur au Liban, qui était une personnalité importante. Le Liban est une place stratégique pour Téhéran, à cause des liens avec le Hezbollah libanais, la situation en Syrie et la proximité d’Israël.
RFI