Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont rejeté ce mardi la demande de libération provisoire de Laurent Gbagbo. Son procès devrait s’ouvrir le 10 novembre prochain.
L’espoir de retrouver la liberté vient de se briser pour l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo. Et pour cause, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) n’ont pas accepté sa demande de libération provisoire pour raisons de santé. Il reste dont en prison à la Haye, aux Pays-Bas. Son procès doit débuter le 10 novembre prochain.
Les avocats de l’ex-chef de l’Etat avaient invoqué la détérioration de sa santé. Une demande qui n’a donc pas été retenue par la Cour pénale internationale. Laurent Gbagbo qui a été au pouvoir en Cote d’Ivoire de 2000 à 2010 est accusé d’avoir plongé son pays dans la guerre civile à la suite de la Présidentielle en 2010. Il a refusé de céder le pouvoir à l’actuel Président Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo est accusé de crimes contre l’humanité perpétrés dans le contexte de ces violences post-électorales. Il devrait répondre de ces actes lors de son procès, qui était initialement prévu en juillet dernier mais la CPI l’a reporté pour qu’il puisse être jugé avec l’ancien chef des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé. Ils sont accusés des mêmes faits. Durant la crise post-électorale, les violences ont fait plus de 3000 morts.
Laurent Gbagbo, avait été arrêté en avril 2011 après deux semaines de guerre, avec les combattants pro-Ouattara, appuyés par la force française en Côte d’Ivoire Licorne et les casques bleus de l’ONU. Sa femme Simone Gbagbo qui a été arrêté à ses côtés a, elle, été condamnée à 20 ans de prison « pour attentat contre l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public ».
afrik