Le projet vise notamment à réduire la mortalité et la morbidité liées au Covid-19 et aux maladies endémiques, ainsi qu’à lutter contre la malnutrition.
Le Japon, à travers l’UNICEF, va financer en Guinée, pour la deuxième année consécutive, un projet visant à contribuer à réduire la mortalité et la morbidité liées au Covid-19 et aux maladies à potentiel épidémique, comme celle à virus Ébola. Mis en œuvre sur une année, avec environ 1,24 million de dollars, ce projet apportera « une réponse stratégique pour renforcer la vaccination contre le Covid-19, tout en améliorant la qualité des services sanitaires », a indiqué l’UNICEF. Ce projet cible en particulier les enfants et les femmes enceintes et concerne 25 communes de la région de N’Zérékoré et la ville de Conakry. Il continuera ses interventions dans la santé, la nutrition et l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement.
Les interventions pour lutter contre la malnutrition couvriront trois communes de Conakry ainsi que la région de N’Zérékoré, et permettront la prise en charge d’au moins 1 500 enfants affectés par la Malnutrition Aigüe Sévère (MAS). Avec le budget japonais 2020-2021 de près de 1,5 million de dollars, l’UNICEF était intervenu, en plus, dans le secteur de la communication pour la lutte contre la rougeole et le poliovirus à Conakry et Kankan. Le Japon et l’UNICEF ont collaboré également dans le cadre de ce projet pour les équipements de la chaîne du froid en transportant et en conservant des vaccins Covid-19, qui ont été fournis à 69 centres guinéens de santé.
En Guinée, la pandémie du Covid-19, dans un contexte de post-crise de la maladie à virus Ébola, a impacté l’économie du pays, mais aussi l’accès aux services sociaux de base pour les populations les plus vulnérables. Au niveau mondial, le Japon contribue pour plus de 1 milliard de dollars à l’initiative COVAX. Dans le domaine de la nutrition, il a promis un soutien de plus de 2,8 milliards de dollars lors du Sommet 2021 de Tokyo sur la Nutrition pour la Croissance.