Au Sahel, les différents cas de violations des droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre, sont imputables aux forces de sécurité intérieure.
« La gestion démocratique des foules, dans le cadre du maintien de l’ordre », fait l’objet d’une formation au profit de 1 200 officiers du « Groupement mobile de sécurité » (GMS) de la Police malienne. Cette formation est initiée par la Police des Nations unies (UNPOL) relevant la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il s’agit d’un « vaste programme de renforcement des capacités des ressources humaines et techniques » du GMS, s’inscrivant dans le cadre du partenariat avec le ministère malien de la Sécurité et de la protection civile, et ses unités opérationnelles, selon la MINUSMA.
La première session de formation, tenue du 28 février au 18 mars, a concerné 100 nouvelles recrues dont 23 femmes. Elle a porté sur le pré-déploiement, le combat urbain, l’armement, le sauvetage aux combats, la police de proximité, l’éthique et la déontologie, les droits humains et les violences basées sur le genre, a-t-on expliqué. Cette session a permis de donner un fort appui-conseil dans les domaines de la gestion démocratique des foules, les techniques de police et les engins explosifs improvisés.
La formation se poursuivra avec deux autres sessions de trois semaines chacune pour un total de 1 000 stagiaires. Pour la MINUSMA, « le recyclage d’éléments du GMS sur la gestion démocratique des foules leur permettra d’exécuter les tâches qui lui sont dévolues dans le plus grand respect des droits humains ». « S’agissant de la formation en pré-déploiement, elle permettra de doter les sous-officiers de police des connaissances et compétences leur permettant d’être mieux préparés pour faire face à la menace sécuritaire au Mali », a-t-on souligné.
À l’issue de cette formation, les participants pourront être prêts pour un déploiement dans les régions du Nord et du Centre. Au Sahel, les différents cas de violations des droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre, sont imputables aux forces de sécurité intérieure.