La convention vise à créer un cadre juridique pour la cybersécurité et à renforcer davantage les lois existantes des États membres.
Le gouvernement du Niger a autorisé la ratification de la convention de l’Union africaine (UA) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Cette convention avait été adoptée lors de la 23ème session ordinaire de la Conférence de l’UA, tenue le 27 juin 2014, à Malabo (Guinée Équatoriale). Elle a pour objectif de mettre en place un cadre juridique sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel et de définir les engagements des États membres de l’Union africaine aux niveaux sous-régional, régional et international en vue de l’édification de la Société de l’Information, a rappelé le gouvernement nigérien.
Elle définit les objectifs et les grandes orientations de la Société de l’Information en Afrique dans le but de renforcer les législations actuelles des États membres et des communautés économiques régionales en matière de Technologie de l’Information et de la Communication (TIC), a-t-on ajouté. La « faiblesse des réseaux et de la sécurité rend les pays africains particulièrement vulnérables » aux « cyberinfractions », selon un rapport intitulé « Evaluation 2021 des cybermenaces en Afrique », publié par Interpol, en octobre 2021. Dans ce continent, le « manque de politiques et de normes en matière de cybersécurité, expose les services en ligne à des risques majeurs », d’après le même document.
Les menaces les plus importantes existant en Afrique sont les escroqueries en ligne, l’extorsion numérique, les escroqueries aux faux ordres de virement, les rançongiciels et les botnets (des réseaux de machines infectées sont utilisés pour automatiser des cyberattaques à grande échelle).