Comme il fallait s’y attendre, le Syli national de Guinée est dans de beaux draps à la veille de son déplacement à Harare, au Zimbabwe. Selon nos informations, des joueurs, au nombre de 9, ont été bloqués à Paris pour un problème de visa.
Pour l’instant, rien ne filtre sur le dénouement ou non de l’affaire. Pour beaucoup, aujourd’hui, rien n’est fait pour que notre équipe nationale réalise un bon résultat. Ailleurs, tout part de l’organisation. Or, en Guinée, c’est tout le contraire. Après une première sortie ratée dans sa poule contre le Swaziland (2-1) à Casablanca au Maroc, le Syli n’a plus son destin entre ses mains. Il est plus que jamais entre le marteau et l’enclume. Une victoire de l’équipe locale puisque le match se jouera à Harare contre les Warriors l’éliminerait presque de la course pour la qualification à la CAN gabonaise.
Le Syli qui a entamé sa mise aux verts à Johannesburg en Afrique du Sud n’est vraiment pas au mieux de sa forme. Beaucoup de joueurs cadres notamment Ibrahima Traoré, Bouna Sarr, Fodé Bangaly Koïta et autres n’y seront pas. D’où le doute chez bien d’observateurs qui rêvaient d’un Syli maitre de jeu. Et la dernière sortie médiatique complètement ratée du sélectionneur Luiz Fernandez n’a pas du tout arrangé les choses. Aujourd’hui, les regards des dix millions de Guinéens sont tournés vers ce match extrêmement important de cette 2è journée de la CAN 2017.
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