Placé sous le haut patronage du président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et de la Promotion de la Bonne Gouvernance à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre la corruption a organisé ce vendredi 09 décembre 2022 des journées de sensibilisation en milieu scolaire sur la corruption.
Ces conférences débats et d’échanges se sont déroulées aux collèges de Ratoma, Tamadou et au lycée de Lambanyi. Il était question pour la mission de l’ANLC conduite par M. Alpha Camara de définir la corruption, expliquer les causes, les conséquences et les moyens de lutte contre ce fléau qui gangrène aujourd’hui notre société.
La cérémonie s’est déroulée en présence de l’Inspectrice régionale de l’éducation de Ratoma, le représentant du maire, le directeur Communal de l’Éducation de Ratoma, le principal du collège de Ratoma ainsi que la mission de l’ANLC-PBG.
Selon le principal du collège de Ratoma, Ibrahima sory Touré la corruption reste un obstacle majeur aux politiques, aux stratégies de croissance durable, de création d’emploi, d’insertion professionnelle des jeunes et la réduction de la pauvreté. La célébration de journée internationale de lutte contre la corruption sous le thème : » Soyons uni contre la corruption en milieu scolaires » cadre parfaitement avec la stratégie mise en place en milieu scolaire par le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation.
C’est pour cette raison ajoute-t-il que le président de la Transition dans ses objectifs de gouvernance inscrit en priorité, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Le principal du collège de Ratoma a terminé en rassurant que les élèves des collèges de Ratoma et Tamadou sont prêtes pour le combat et ils sont à leur entier d’imposition.
Le directeur Communal de l’Éducation de Ratoma, Nabillaye Ibrahima Kourouma a indiqué que ce thème est développé tous les jours dans nos différents établissements par les enseignants qui sont entraîne de moraliser nos élèves pour les préparer à construire l’avenir de ce pays.
Pour le chef du bureau de réception des plaintes à l’ANLC-PBG, Ibrahima Mouhidyne Diané a noté qu’en ce qui concerne la République de Guinée que l’État guinéen a pris des mesures pour lutter contre la corruption car rappelle-il que depuis l’avènement du CNRD au pouvoir, le 05 septembre 2021 le président Mamadi Doumbouya a engagé une serie de batterie de lutte lutte contre la corruption en Guinée. La CRIEF en est l’illustration la plus marquante pour lutter contre la corruption.
Pour le choix des écoles, il a souligné que pour cette année, l’ANLC a estimé qu’il fallait commencer la lutte à un niveau très bas et, c’est les plus jeunes qu’il faut commencer à sensibiliser, à informer et à attirer leurs attentions sur le fléau qui correspond, qui est ici la corruption.
Aux dires de M. Diané cette sensibilisation touche la région de Conakry ainsi que Kassa. Des missions sont partout pour viser certains écoles (Collèges et Lycées) pour sensibiliser la jeunesse parce qu’elle est la relève et l’avenir de demain. Et pour mieux lutte contre la corruption, « si la relève est bien formé, je crois que elle pourra mieux lutter contre la corruption. Cette journée du 09 décembre n’est que le point de depart d’une lutte qui sera sans replie et sans merci contre les corrupteurs. Nous avons bien fait de cibler le milieu scolaire pour commencer à jetter les bases d’une lutte durable contre la corruption », a-t-il conclu
La définition de la corruption selon la loi Anticorruption est le résultat des moyens utilisés et des actions tendant à détourner quelqu’un de ses devoirs pour le déterminer à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction, moyennant un avantage indu ou un enrichissement illicite.
Il est à préciser que cette journée internationale de lutte contre la corruption s’est achetée par une conférence de presse à la Maison de la presse. Elle était animée par le directeur général de l’ANLC-PBG, Mamadou Saïdou Diallo sous le thème : « Unir le monde contre la corruption».
Touré Aboubacar pour Africavision7.com
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