À la suite de la réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le Dr David Makongo, figure influente et défenseur de l’autonomie africaine, s’est exprimé sur l’impact de cette victoire et sur la nécessité d’un changement de paradigme dans les relations entre l’Afrique et l’Amérique. Pour le Dr Makongo, il est temps que l’Afrique définisse ses propres modèles politiques et de gouvernance, loin des ingérences étrangères.
L’Afrique doit choisir sa propre démocratie
Lors d’une conférence de presse tenue après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle américaine, Dr David Makongo a félicité le peuple américain pour la tenue de ce scrutin et a souligné l’importance de respecter les choix démocratiques des nations. Il a ensuite plaidé pour que l’Afrique puisse déterminer son propre modèle de démocratie, adapté à ses réalités socio-culturelles et à ses défis économiques.
« Nous devons cesser de copier aveuglément les systèmes politiques étrangers. L’Afrique a une histoire, une culture et des dynamiques propres. Nos modèles de gouvernance doivent refléter ces réalités pour être véritablement efficaces et pérennes », a affirmé Dr Makongo. Il a insisté sur le fait que l’ingérence étrangère dans les affaires politiques africaines n’a souvent fait qu’exacerber les tensions internes et freiner le développement du continent.
Le respect de la souveraineté africaine : une opportunité pour les États-Unis
Pour Dr Makongo, la réélection de Trump pourrait représenter une opportunité de repenser les relations entre les États-Unis et l’Afrique. Il appelle à une nouvelle approche basée sur le respect mutuel et la souveraineté des États africains. « L’Amérique doit comprendre que pour gagner des alliés en Afrique, elle doit respecter notre indépendance et nos choix souverains. Une relation basée sur l’égalité et le respect mutuel permettra à l’Amérique de renforcer ses partenariats stratégiques sur le continent », a-t-il déclaré.
Makongo a également souligné que l’Afrique devrait pouvoir choisir librement ses partenaires internationaux, qu’il s’agisse de la Chine, de l’Europe, ou des États-Unis, en fonction de ses propres intérêts de développement. « L’Afrique ne doit plus être un terrain de jeu pour les puissances étrangères. Nous avons le droit de choisir nos amis et nos alliés selon ce qui est le mieux pour nos peuples et nos économies », a-t-il ajouté.
Un appel à la refonte des relations internationales
Le discours du Dr David Makongo s’inscrit dans une vision plus large d’une Afrique autonome, capable de définir ses propres priorités politiques et économiques sans subir de pressions extérieures. Il estime que la politique étrangère américaine devrait évoluer pour refléter une approche plus respectueuse et collaborative envers les pays africains.
« Si les États-Unis souhaitent réellement être un partenaire stratégique pour l’Afrique, ils doivent repenser leur approche et s’engager dans des relations gagnant-gagnant, basées sur le respect de la souveraineté et des choix démocratiques des nations africaines », a conclu Makongo.
En prônant une refonte des relations entre l’Afrique et l’Amérique, le Dr Makongo met en lumière une aspiration croissante parmi les leaders africains à bâtir des relations internationales fondées sur le respect mutuel et la coopération équitable. Pour lui, l’avenir des relations entre l’Afrique et les grandes puissances passera inévitablement par le respect des choix souverains du continent et une reconnaissance de sa capacité à définir son propre chemin vers la démocratie et le développement.
Ibrahima NDIAYE