À l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée était face à un parterre de journaliste, ce mercredi 3 Mai 2017, pour faire le compte rendu sur l’évolution du projet de convention collective qu’il a présentée il y a une année, le 3 mai 2016.
Selon le secrétaire général du SPPG, Sidi Diallo, une copie de ce projet de convention collective est déjà déposée au niveau de l’inspection générale du travail, qui a invité les associations des patrons de presse, dont l’ULTERGUI, l’AGEPI, AGUIPEL, pour discuter avec le syndicat sur le contenu de cette convention. Mais, dit-il, cette procédure n’a pas été appréciée par les patrons de presse, qui ont demandé qu’on se retrouve ensemble pour d’abord discuter sur le contenu avant de se retrouver au niveau de l’inspection.
« Donc, la demande a été faite par l’inspecteur général du travail, Dr Alia Camara qui a gentiment accepté donc la demande faite par les associations des patrons de presse. Actuellement nous sommes en contact avec ces associations, pour discuter entre nous. Déjà, la semaine passée on nous a fait comprendre qu’une des associations a tenu sa rencontre où une commission technique va travailler avec les représentants avec les syndicats, pour vraiment arrêter quelque chose » a-t-il expliqué.
Pour lui, l’idéal était que toutes les associations se retrouvent ensemble. « Mais pour faciliter le travail et mieux toucher les différents aspects, il a été demandé à ce que nous rencontrons les associations de façon particulière, avant la rencontre commune avec les trois associations et le tout sera clôturer par la rencontre a l’inspection générale du travail où nous allons finalement aller vers la signature ».
De son côté, Ibrahim Kalil Diallo, le responsable des questions juridiques du SPPG a toutefois souligné que l’élaboration d’une convention collective de presse est toujours comme une nécessité pour l’instauration d’une véritable démocratie dans le pays qui passe forcément par la professionnalisation de la presse.
Il a estimé que l’adoption de cette convention permettra de façon exponentielle de changer les conditions de vie et de travail des journalistes, ainsi que la professionnalisation du métier.
Par ailleurs, le responsable des questions juridiques du SPPG, a précisé ceci : « la convention comporte des avantages, mais il faut aussi se dire la vérité, elle est contraignante à la fois pour les patrons de presse mais aussi pour les employés. Ça ne veut pas dire que quand on a une convention, tout sera rose. C’est seulement les journalistes ont des avantages, non ! Les patrons aussi auront des avantages ».
Aboubacar Sylla pour africavision7.com